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La NASA veut localiser les extraterrestres grâce à leur pollution

Des télescopes hyper puissants pourraient repérer des traces éloignées de pollution indiquant la présence d’une civilisation industrielle autre que la nôtre dans la galaxie.

« L’observation du dioxyde d’azote gazeux sur une planète habitable pourrait potentiellement indiquer la présence d’une civilisation industrialisée », a déclaré, dans un communiqué de presse,  Ravi Kopparapu, du Goddard Space Flight Center de la NASA.
Son équipe publie ce mois-ci une étude préliminaire sur le sujet. Le dioxyde d’azote gazeux (NO2) est un gaz rejeté dans tout type de combustion. Il  pourrait donc être considéré comme un marqueur,  une sorte de « technosignature ».

Des traces visibles à 30 années-lumière

Le NO2 serait repéré en observant la lumière réfléchie par une exoplanète lorsqu’elle tourne autour de son étoile. Si l’on prend l’hypothèse d’une planète semblable à la Terre en orbite autour d’une étoile similaire au Soleil, une civilisation produisant la même quantité de NO2 que la nôtre serait détectée jusqu’à environ 30 années-lumière avec environ 400 heures d’observation. Mais il va falloir pour cela développer un télescope hyper puissant.

Le problème, c’est que le NO2 peut aussi être produit par des phénomènes naturels comme avec des volcans, par exemple. « Sur Terre, environ 76% des émissions de NO2 sont dues à l’activité industrielle », a déclaré Giada Arney de la NASA Goddard, co-autrice de l’article. Ce ne sera pas le seul obstacle. La présence de nuages et d’aérosols entraîneraient également des faux positifs. Mais des modèles plus avancées devraient permettre de faire le tri.

Source : Goddard Space Flight Center

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Amélie CHARNAY